Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/304

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Gabrielle, se levant, absolument ahurie.

Comment ?

Le Duc, se retournant vers Gabrielle.

Non, madame, non ! ne m’interrogez pas ! parlons de ce que vous voudrez ; mais quant à vous dire l’objet qui m’amène, n’y comptez pas !

Il remonte fond droit.
Gabrielle.

Hein ? (À part.) Eh bien ! en voilà un original ! (Haut.) Mais, pardon, monsieur… alors, pourquoi êtes-vous ici ?

Le Duc.

Ça, madame… (Pirouettant sur lui-même, et sur un ton malicieux.) c’est mon affaire !

Gabrielle, bouche bée.

Ah ?

Le Duc, brusquement et sur un ton assez précipité.

Mais le temps passe ! Je vois que madame Petypon est occupée ; je ne veux pas la déranger le moins du monde ! je reviendrai.

Gabrielle, même jeu.

Ah ?

Le Duc.

Au revoir, madame ! je reviendrai !… je reviendrai ! (À part, sur le pas de la porte.) Plus souvent que je lui raconterai pour qu’elle aille faire des potins ! Ah ! ben !

Il sort de droite en remportant son bouquet.