Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/329

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le Général (1), dégageant à gauche.

Oh ! la ! la ! Oh ! non !… Non !… c’est trop compliqué !

Petypon.

Ah ?

Le Général, revenant à Lucien.

Mais, je ne suis pas venu ici pour parler de ça ! Lucien ! je viens te prêcher la conciliation.

Petypon.

Comment ça ?

Le Général.

Il ne s’est rien passé entre ta femme et Corignon !

Petypon, jouant le doute.

Oui, oh !…

Le Général, l’arrêtant du geste.

J’en ai eu la certitude… Donc, je viens te dire : « Oublie et pardonne ! »

Petypon.

Ah ! mon oncle ! (Lui prenant la main.) c’est tellement mon avis, que je vous ai écrit ce matin pour vous annoncer que je pardonnais à ma femme ; et que, pour sceller la réconciliation, je l’emmenais dès ce soir en Italie !

Le Général.

Oui ? Ah ! que je suis heureux ! (Brusquement le faisant virevolter par les épaules.) Attends-moi ! Attends-moi !

Il se dirige précipitamment vers la porte fond droit en passant au-dessus de Petypon.