Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/337

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

court, et bas.) Oui, oui ! ça va bien ! je suis en train ! Va, je t’appellerai !

Mongicourt, à mi-voix.

Enfin, dépêche-toi !

Petypon.

Mais va donc ! puisque je te dis que je suis en train !

Il le repousse dans la pièce du fond.
Le Général, qui rangeait les épées, se retournant.

Qu’est-ce que c’est ?

Petypon, se retournant vivement en tenant les deux rideaux fermés derrière lui.

Rien !… un malade !… un malade qui s’impatiente !… Oh ! il peut attendre !… c’est une maladie chronique !

Il redescend et gagne no 1 devant le canapé.
Voix de Gabrielle.

Dans le cabinet de monsieur ? Le Général ? Bon !

Le Général, allant à Petypon.

Oh ! on vient de ce côté !… Ça doit être ta femme. Tu ne vas pas recommencer comme tout à l’heure ?

Petypon, voyant entrer Gabrielle.

Nom d’une pipe ! Gabrielle ! v’là ce que je craignais !

Le Général, se retournant et reconnaissant Gabrielle.

Allons, bon ! encore la folle.

Gabrielle, allant, toute sautillante, jusqu’au général.

Vous m’avez fait demander, général ?

Le Général, avec un haussement d’épaules, passant devant Gabrielle et gagnant la droite.

Mais non, madame ! Mais non !