Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/362

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Le Duc.

J’opinerai, mon général ! j’opinerai ! (À part, en allant s’asseoir sur le canapé.) C’est pourtant pas pour ça que je suis venu !

Étienne, annonçant.

Messieurs Marollier et Varlin.

Le Général, debout à droite du canapé.

Veuillez entrer, messieurs !

Marollier et Varlin entrent.
Petypon, qui est remonté par l’extrême gauche et prend le milieu du fond de la scène, indiquant aux arrivants le général et le Duc.

Mes témoins !

Marollier et Varlin descendent un peu. Échange de saluts entres les témoins tandis que Petypon, toujours par le fond, descend extrême droite, où il se tient à l’écart, adossé discrètement contre la table. Le duc, indifférent à ce qui se passe, est assis extrême droite du canapé, la jambe droite repliée sous la cuisse gauche et le corps à demi tourné dans la direction de la porte de gauche par laquelle il espère toujours voir arriver celle pour qui il est là.
Marollier (1), bien qu’en civil, faisant le salut militaire au général (2).

Mon général, c’est avec orgueil que j’ai appris que j’avais à défendre les intérêts de mon client avec un témoin de votre importance. Aussi vous pouvez être sûr que je ferai tout…

Le Général, l’arrêtant net.

Oh ! je vous en prie, lieutenant !… (Un temps.) Veuillez considérer, pour la conduite de cette af-