Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/370

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Le Général, le regarde, puis.

Merci ! (À Varlin.) Et vous, monsieur ?

Varlin.

Oh ! moi vous savez je m’en f…

Marollier, vivement, couvrant sa voix.

Oui !

Le Général.

Ah ! nous sommes bien secondés ! (À Marollier.) N’importe ! je vois que nous sommes d’accord ; nous choisirons donc le pistolet.

Il se lève.
Marollier et Varlin, se levant également.

C’est ça, le pistolet !

Ils se disposent à reporter leurs chaises où ils les ont respectivement prises.
Petypon, de sa place.

Mais… il peut me toucher !

Le Général, sa chaise à la main.

Eh ! naturellement, il peut ; mais toi aussi ! Tu n’imagines pas que nous allons te préparer un duel où tu ne risques rien ? (Au duc.) Vous pouvez vous lever, vous savez, duc ! c’est fini !

Le Duc.

Ah ?

Le Général, à Petypon, catégoriquement, tandis que le duc se lève.

Au pistolet !

Tous.

Oui, oui, au pistolet !

Chacun remet sa chaise à sa place primitive.