Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/379

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Mongicourt, se précipitant au-dessus du fauteuil et appuyant sur le bouton de droite.

Assez ! assez ! grâce pour lui !

Il redescend jusqu’au canapé. À la pression du bouton, Petypon a reçu le choc du réveil. Il se lève, descend de biais, en trois pas de théâtre, jusque devant le trou du souffleur, puis :
Petypon (2), la main sur le cœur, chantant.

Il pleut des baisers,
Piou ! Piou !

Gabrielle.

Quoi ?

Petypon.
Il pleut des caresses…
Gabrielle (3).

Ah ! je vais t’en donner, moi, des caresses ! Tiens !

Elle lui envoie une maîtresse gifle.
Petypon, complètement réveillé par la douleur.

Oh !

Gabrielle.

Tu l’as sentie, celle-là !

Elle quitte le gant et le remet sur la table.
Petypon.

Gabrielle !…

Gabrielle.

Arrière, monsieur ! Le Général m’a tout dit !… Désormais, tout est fini entre nous ! Je reprends ma vie de jeune fille !

Petypon.

Gabrielle, voyons !