Aller au contenu

Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/81

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mongicourt (1).

Ça, le fait est !… cette mise en scène ! ce drap lumineux !… Qu’est-ce que tu t’étais donc fourré pour être lumineuse comme ça ?

La Môme.

La lampe électrique qui est à côté du lit ; alors ; allumée sous le drap !…

Petypon.

Eh ben ! et l’auréole ?

La Môme.

La carcasse de l’abat-jour.

Petypon, descendant à droite.

C’est ça ! elle a détraqué mon abat-jour !

La Môme.

Qu’est-ce que tu veux ? on n’est pas outillé pour les apparitions !

Petypon, revenant à la Môme.

Oui, eh ben ! maintenant, ma femme est partie ; tu vas faire comme elle !

La Môme, d’un ton détaché.

Je ne dis pas non !… Vêts-moi !

Petypon.

Quoi ?

La Môme, plus appuyé.

Vêts-moi ! (Voyant Petypon qui la regarde bouche bée.) Donne-moi un vêtement, quoi !

Mongicourt, avec le plus grand sérieux.

Vêts-la.