Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le Général, descendant plus en scène.

Tel que tu me vois, j’arrive d’Afrique !… avec ta cousine Clémentine !

Petypon.

Oui ?… Ah ! ben, si je m’attendais !

Il descend à lui les mains tendues.
Le Général (2).

Eh ! bien, oui ! oui ! c’est entendu ! (À part.) Oh !… il se répète, mon neveu !

Petypon (1).

Et vous n’êtes pas pour longtemps à Paris ? Non ?… Non ?

Le Général (2).

Non, je pars tout à l’heure.

Petypon.

Ah ?… Ah ?… Parfait ! Parfait !

Le Général.

Comment, parfait ?

Petypon.

Non ! c’est une façon de parler !

Le Général.

Ah ! bon ! Je me suis accordé un congé de quinze jours que je passe en Touraine ; le temps de la marier, cette enfant ! Et, à ce propos, j’ai besoin de toi ! Tu es libre pour deux ou trois jours ?

Petypon, avec une amabilité exagérée.

Mais il n’est d’affaires que je ne remette pour vous êtes agréable !