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Page:Georges Lemay Petites fantaisies littéraires - 1884.djvu/216

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fantaisies littéraires

l’ange dans leur nature ! Où est l’équilibre ? Les millions valent-ils une parcelle du cœur ?…

Voilà des mains remplies, mais un cœur qui reste béant ! La femme a besoin d’aimer… Est-elle justifiable de forfaire à ses devoirs ? Non ! mais, après tout, si elle tombe, est-elle seule coupable ?…


 « Oh ! n’insultez jamais une femme qui tombe
Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe ? »


Il n’est pas juste qu’une âme tombe dans l’éternité par la main d’un mari outragé !

L’homme qui tue son semblable est presque toujours criminel devant Dieu ! Mais, il existe au fond du cœur humain un étrange sentiment : c’est une haine implacable qui ne pardonne jamais à