Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/31

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longe au bord de la rivière le sentier qu’elle suivait après avoir passé « la planche aux vaches » et j’arrive à l’église qui domine le village. Sous son porche de bois travaillé comme une précieuse dentelle Renaissance[1], des colombes roucoulent, des hirondelles passent ; un vieillard est là, assis sur le mur bas, le dos au soleil. Je l’interroge timidement… « La tombe à Emma Bovary ? y a beau temps qu’on l’a enlevée rapport au scandale !… Dame ! c’était pas sa place, tout de même… »

  1. Voir les notes à la fin du volume.