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Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/51

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robe de satin blanc dont on revêtit la jeune femme sur son lit de mort, la robe de mariée, qui la faisait ressembler, dit-on, à une grande poupée de cire…

J’ai erré dans le village et j’ai rencontré de vieilles gens qui ont vu Delphine. Celui-là, dont la mémoire chancelle et qui s’appuie en tremblant sur son bâton, était alors enfant de chœur, il agitait la sonnette le jour de l’enterrement. À celui-ci elle fit cadeau d’un cache-nez. « Malheureusement, dit-il, je l’avons usé. Ah ! si j’avions su qu’il aurait de la valeur plus tard ! » — « Je me