Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/74

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de ses pas menus. Les cloches de l’église occupent lourdement l’espace, la lumière du sol poudreux et blanc fait battre les paupières. Légère et lente, Delphine va… Une petite ombrelle pliée comme un écran protège sa pâleur, ses mains fines sont couvertes de mitaines noires. Dans l’une, elle tient le manche d’ivoire de son ombrelle (souvenir délicat rapporté de Dieppe par le clerc de notaire) ; dans l’autre brillent les perles d’acier de sa bourse remplie de gros sous, car Delphine est charitable, et quand elle traverse la place, les gamins