Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/88

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pour ordonner son destin de jouet inoffensif !

Certes, si Delphine avait été grande, elle éveillerait en nous une sympathie différente. Mais nous la cherchons dans sa route obscure avec une ardeur égale à celle qui nous anime, lorsque nous suivons en plein ciel la pure beauté d’une Béatrix ou l’âme vertueuse d’une Imogène. C’est qu’en entrant dans le passé, le bien et le mal se rapprochent. Le bien qui ne peut plus nous rendre heureux, le mal qui ne saurait nous atteindre, s’égalisent en perdant à nos yeux