Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/90

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notre pensée va de l’une à l’autre. Si l’œuvre est belle qui illumine Emma, la vie est poignante qui condamne Delphine, et il semble que nous entendons mieux la grande voix de Flaubert, lorsque nous retrouvons sur la terre, tout près de nous, la tendre plainte d’une jeune femme.

Puisqu’elles furent mêlées en l’esprit du puissant écrivain, ne les séparons plus, et gardons une piété reconnaissante à celle qui, en brisant ses jours éphémères, commença les jours immortels de Mme Bovary.