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Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/15

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qui est une préface
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de l’Alaska et du Klondike. Le mot El Dorado exerçait un grand charme sur moi. Je pensais parfois : « Lorsque je serai un homme, je découvrirai l’El Dorado. »

Étant enfant, Joseph Conrad mit un jour le doigt sur une carte de la partie inexplorée de l’Afrique centrale et dit : « Quand je serai grand, j’irai là-bas. » Il réalisa son rêve. Il alla là-bas. Moins heureux que Conrad, je ne réaliserai jamais mon rêve d’enfant ; je subirai bien plutôt le destin du héros d’Edgar Allan Poe.

« A gallant Knight — Had journeyed long — Singint a song — In search of El Dorado — But he grew old — This Knight so bold.

« As he found — No spot of ground — That looked like El Dorado. »

« Un vaillant chevalier — avait long-