Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/158

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qu’un morceau d’allumette dans un clapet en empêchait le fonctionnement. Après deux heures de travail mon navire était sec. Montant en haut du mât pour vérifier ma réparation, je m’aperçus que les haubans étaient très usés et que j’allais avoir besoin de toute mon attention pour conserver mon mât jusqu’à New-York.

Sous le court beaupré et la voilure réduite de l’avant, le Firecrest était très mal équilibré. Je faisais route avec la barre entièrement d’un côté, et près du vent la dérive était grande.

Toutes les réparations étaient maintenant terminées. Attachant la barre, je disposai les toiles de manière que le Firecrest fît route de lui-même vers New-York.

Enfin je me jetai exténué sur ma