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Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/183

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commençais à être inquiet et me fis amener à bord par deux pêcheurs. Je leur donnai les bouteilles de cognac que les officiers du vapeur m’avaient offertes. Les pêcheurs retournèrent vers la goélette et au moment où nous échangions des signaux d’adieu sur la corne de brume, le brouillard très épais nous cacha l’un à l’autre.

Ma visite à l’Henrietta fut un intermède plaisant dans mon voyage. J’étais très intéressé par les pêcheurs, autant qu’ils l’étaient eux-mêmes par le long voyage du Firecrest.

Avec le moindre vent, je n’aurais pas dû mettre plus de quelques jours pour entrer dans le détroit de Long-Island, qui est seulement à 200 milles du banc Georges, mais les jours qui suivirent furent généralement calmes avec quelques souffles de brise qui pouss-