Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/225

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment plus grand que sur un bateau large et peu profond.

Il tient très bien la cape et avance au plus près, même dans de fortes mers. Par contre, vent arrière, il est certainement plus délicat à manœuvrer qu’un bateau à arrière très large.

Mes principaux ennuis pendant ma traversée furent les suivants :

Les voiles étaient trop vieilles, le rouleau en bronze pour le gui beaucoup trop faible, le beaupré trop long. La sous-barbe cassait constamment. L’eau se conservait très mal dans les barils en chêne. La grand’voile était assez difficile à amener et à hisser pendant une tempête par suite de l’encombrement du gui et de la corne.

Après avoir longuement étudié ces inconvénients, j’apporte à mon navire quelques modifications.