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Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/33

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« firecrest »
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fection du rythme, que le poème du Corbeau, d’Edgar Allan Poe.

Il y a enfin John Masefield, le poète que j’aime entre tous, avec ses poèmes et ballades d’eau salée parmi lesquelles je dois citer Fièvre marine et la complainte du Cap Horn. Ayant longtemps vécu à bord de voiliers, il sut mieux que tout autre décrire la mer et la vie des marins.

Et pourtant, bien des siècles avant, Antiphile de Byzance avait déjà écrit :

« Oh ! avoir une natte au plus mauvais coin du bateau, entendre résonner sur ma tête les panneaux de cuir sous le choc des embruns !…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

« Donne ! Prends ! Jeux et bavardages de matelots.

« J’avais tout ce bonheur, moi qui suis de goûts simples. »