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seul a travers l’atlantique

nique du chêne avait complètement corrompu l’eau.

Il me restait environ 50 litres d’eau et j’étais à 2.500 milles de New-York. Si j’avais fait cette découverte trois jours plus tôt, il pleuvait à torrents et j’aurais pu laver et remplir mes barils avec de l’eau de pluie. J’étais maintenant presque sous les tropiques et pouvais fort bien rester plus d’un mois sans pluie.

J’estimai le nombre maximum de jours que pouvait durer ma traversée et décidai de ne boire dorénavant qu’un verre d’eau par jour et de faire toute la cuisine possible à l’eau de mer.

Je possède bien un petit appareil à distiller, mais mon combustible m’est nécessaire pour cuire mes repas. Le soleil, à midi, est presque au zénith et ses rayons me brûlent. Tout est maintenant sec à