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dans les vents alizés
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Chaque fois que le vent atteignait la force d’une tempête, quelque chose se brisait à bord.

Par exemple, si j’amenais la grand’voile pour la réparer et hissais à sa place la voile de cape, j’avais à peine fini de réparer la grand’voile que la voile de cape se déchirait, et je devais accomplir la manœuvre inverse.

Dans l’intervalle, d’autres choses cassaient, et je ne compte plus le nombre de fois que j’eus à réparer ou changer les écoutes de foc ou de trinquette.

Je ne suis pas enclin à la superstition, mais le vendredi 13 juillet fut exceptionnellement mauvais. Le Firecrest roulait effroyablement. Les vagues étaient très hautes et tout cassait à bord depuis le matin. Un grand trou fit son apparition dans la trinquette. Je venais de la rentrer à bord, quand