Page:Germain de Montauzan - Les Aqueducs antiques, 1908.djvu/272

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 228 —

ne comportent aucune liaison de mortier; mais il n’est pas rare que les pierres soient cramponnées les unes aux autres par des agrafes en fer avec scellements en plomb. C’étaient en général de simples lames, ou des doubles T, ou des goujons en forme de queue d’aronde, qui constituaient ces liaisons; plus rarement, elles se réduisaient à de minces plaques de plomb. Les parements forment presque toujours un bossage, régulier ou irrégulier, souvent avec ciselure plus ou moins large le long des arêtes (fig. 89).

Fig. 89. — Pont de l’oued Gatoussi (V. fig. 87). Aspect des bossages.

2o La structure en moyen appareil, ayant en général comme plus grande dimension apparente pour chaque pierre 0m,20 à 0,m30. Aux parements, les assises, toujours horizontales, les joints, toujours verticaux, étaient particulièrement soignés (fig. 88).

3o La structure en petit appareil, quand les éléments ne dépassaient pas 0m,20 pour leur plus grande dimension apparente.

B. Suivant la figure représentée en parement, on peut distinguer :

1o Les maçonneries montées par assises horizontales, comprenant :

a) Celle qui se compose d’assises réglées et égales. On appelait