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être à la place du moine. Que je lui portais d’envie ! que son bonheur me paraissait grand ! Un feu inconnu se glissait dans mes veines ; j’avais le visage enflammé, mon cœur palpitait, je retenais mon haleine, et la pique de Vénus, que je pris à la main, était d’une force et d’une roideur à abattre la cloison, si j’avais poussé un peu fort. Le Père fournit sa carrière, et se retirant de dessus Toinette, il la laissa exposée à toute la vivacité de mes regards. Elle avait les yeux mourants et le visage couvert du rouge le plus vif. Elle était toute hors d’haleine ; ses bras étaient pendants, sa gorge s’élevait et se baissait avec une précipitation étonnante. Elle serrait de temps en temps le derrière, en se raidissant et en jetant de grands soupirs.

Mes yeux parcouraient avec une rapidité inconcevable toutes les parties de son corps, il n’y en avait pas une sur laquelle mon imagination ne collât mille baisers de feu.

Je suçais ses tétons, son ventre ; mais l’endroit le plus délicieux, et dessus lequel mes yeux ne purent plus s’arracher, quand une fois je les y eus fixés, c’était… Vous m’entendez. Que cette coquille avait pour moi de charmes ! Ah ! l’aimable coloris ! Quoique couverte d’une petite écume blanche, elle ne perdait rien à mes yeux de la vivacité de sa couleur. Au plaisir que je ressentais, je reconnus le centre de la volupté. Il était ombragé d’un poil épais, noir et frisé. Toinette avait les jambes écartées : il semblait que sa paillardise fût d’accord avec ma curiosité pour ne me rien laisser à désirer.

Le moine, ayant repris vigueur, vint de nouveau se présenter au combat ; il se remit sur Toinette avec une nouvelle ardeur ; mais ses forces trahirent son courage,