roit étroitement, & ce n’étoit qu’aux
tranſports des combatans, que j’étois
redevable de la facilité que je trouvois
à les deſſerrer inſenſiblement ; j’aurois
compté le nombre des coups que donnoient
ou recevoient le Pere & Toinette,
par celui des pas que ma main
plus ou moins preſſée, faiſoit ſur ſes
charmantes cuiſſes. Enfin je gagnai le
but : alors Suzon, ſans pouſſer plus
loin ſa réſiſtance, m’abandonna tout,
& écartoit elle-même les jambes pour
laiſſer à ma main toute la facilité de ſe
contenter, j’en profitai, je portai le doigt
à l’endroit ſenſible, à peine pouvoit-il
y entrer : elle treſſaillit auſſi-tôt qu’elle
ſentit que l’ennemi s’étoit emparé de
la place, & ſes treſſailliſſemens ſe renouvelloient
au moindre petit mouvement
de mon doigt : je te tiens, Suzon
dis-je alors, je te tiens. Je levai
auſſi-tôt ſon jupon par derriere, & je
vis, ah je vis le plus beau, le plus blanc,
le mieux tourné, le plus ferme, le plus
charmant petit cul qui ſoit poſſible d’imaginer :
non, aucun de ceux que j’ai
vûs dans le cours de ma vie, aucun de
ceux à qui j’ai le plus fait de fête, aucun
n’a jamais aproché du cul de ma chere
Suzon ! Feſſes divines dont l’aimable co-
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