loris l’emportoit ſur celui du viſage !
Feſſes adorables ſur leſquelles je collai
mille baiſers amoureux : pardonnés ſi
je ne vous rendis alors le véritable homage
qui vous étoit dû ! Oüi, vous
méritiés d’être adorées, vous méritiés
l’encens le plus pur ; mais vous aviés
un voiſin trop redoutable, je n’avois
pas encore le goût aſſez épuré pour
connoître votre véritable valeur, je le
croyois ſeul digne de toute ma paſſion !
Cul charmant ! que mon repentir vous
a bien vangé ! Oüi, je conſerverai toûjours
précieuſement votre mémoire !
Je vous ai élevé dans mon cœur un autel,
où tous les jours de ma vie je pleure
mon aveuglement.
J’étois à genoux devant cet adorable petit Cul, je l’embraſſois, je le ſerrois, je l’entr’ouvrois, je m’extaſiois ; mais Suzon avoit mille autres beautés qui piquoient ma curioſité. Je me levai avec tranſport, je fixai mes regards avides ſur deux petits Tetons, durs, fermes, bien placés, arondis par l’amour lui-même : ils ſe levoient, ſe baiſſoient, haletoient, & ſembloient demander une main qui fixât leurs mouvemens ; J’y portai la mienne, je les preſſois. Suzon ſe laiſſoit aller mollement à mes