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Histoire de Dom B…


vec des redoublemens d’amour qui ne me rendoient pas plus amoureux, perſonne au monde ne nous peut voir, deshabillons-nous, couchons-nous ſur mon lit, viens, mon Fouteur, viens, allons nous mettre tous nuds, va, je te ferai bien-tôt bander. Elle me prit dans ſes bras, & me porta, pour ainſi dire, ſur ſon lit : elle m’aida à me deshabiller, & ſa promptitude ſecondant ſon impatience elle me vit bien-tôt dans l’état qu’elle deſiroit, nud comme la main : je la laiſſois faire plû-tôt par complaiſance que par l’idée du plaiſir. Elle me renverſe ſur ſon lit, & ſe couchant ſur moi, elle me couvroit de ſes baiſers, elle me ſuçoit le Vit, & auroit voulu le faire entrer juſqu’aux Couilles dans ſa bouche, elle ſembloit extaſiée dans cette poſture, elle me couvroit d’une ſalive blanche ſemblable à de l’écume ; mais elle employoit envain toute la chaleur de ſes careſſes pour ranimer un corps glacé par l’épuiſement, à peine mon Vit ſe dreſſoit-il, & c’étoit ſi foiblement qu’elle n’en pouvoit tirer aucun ſervice : elle courut auſſi-tôt à une caſſette d’où elle tira une petite fiole remplie d’une liqueur blanchâtre, qu’elle verſa dans le creux de ſa main, & m’en