Page:Gevrey - Essai sur les Comores, 1870.djvu/66

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atteignent une grande épaisseur ; on peut dire qu’il n’y a pas un pouce de terre qui ne soit recouvert de végétation. Les sommets des montagnes et les hauts des vallées sont généralement couverts de forêts ; les versants des rameaux secondaires et les plateaux, de pâturages, de bouquets de bois, d’arbres et d’arbustes isolés. Les cocotiers et les cultures occupent une partie des versants, les plateaux cultivables, les vallées, et la bande du littoral.

Avant l’établissement des premiers habitants, les forêts couvraient certainement toutes les Comores ; aujourd’hui elles n’occupent guère qu’un sixième de leur surface. La masse des forêts proprement dites est principalement composée des familles : clusiacées, combretacées, palmiers, sapotacées, légumineuses, celtidées, malvacées, sterculiacées, anacardiacées, morées, aurantiacées, ébénacées, myrtacées, etc. Principaux arbres :

Commun. – Takamaka. – Excellent bois de construction pour boutres, pirogues, charrettes, etc.
C. Badamier. – Bon bois de construction ; écorce liante.
C. Grand et petit natte. – Bon bois de menuiserie et d’ébénisterie.
R. Bois de fer. – Dur et veiné.
R. Arbre à gutta-percha. – Trop peu commun pour être utilisé.
C. Aréquier. – Les indigènes râpent la noix pour la mêler à leur bêtel.
T.R. Latanier.
T.C. Mouranda. – Faux dattier, épineux ; le tronc sert pour les charpentes des cases, les ponceaux, etc.