Page:Ghil - Œuvre, 1, 1, Le Meilleur Devenir, 1889.djvu/25

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Mais houlante haut nuement, la mer mûre
(la pluie évanouie est lente)
                              la mer mûre
d’elle en vallons et en monts mornes arrape et
roule (en quoi monotone aux vents outrément et multiple, le vent rompt) roule morne murmure
quels animaux des eaux impuissants à d’instants
mouvoir une mollesse inapte dans stériles
Tests, et venus des nuits long explorantes des
natives visquosités :
                      et dans les mers mues
lourd : ils végètent l’anxiété, végétants
(ô suite du vivant Tressaillement en suite)
de digérer l’appât qui gît ou qui vit, et —
apte à départager d’elle, ou laissant aux nues
ouvertures de vouloirs d’ovaire de nues
volitions aller en germes viateurs —
de prodiguer le mieux d’Autruis ampliateurs
vers l’animal lui-même en mouvement :
                                      en suite
multipliant la quête du vœu génital
O suite du vivant Tressaillement, en suite.