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II

DU SENS UNIVERSEL DE LA POÉSIE-SCIENTIFIOUE


Tant par sa pensée que par la technique à multiples concordances que cette pensée se devait nécessairement produire à elle-même, la « Poésie-scientifique », telle que nous en avons déterminé les principes et les idéals, entend que nul domaine où se répartit pour l’intelligence humaine le phénomène universel, ne lui soit étranger : elle, qui est le Poème de la re-création consciente et émue en nous, du plus de rapports de l’Universel. Ainsi que le « Poète-scientifique », pesant et pensant les matériaux du monde que lui apportent les sciences et les complétant d’intuition, en trouve les ésoté-