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Triomphaux, ô l’élan à la seule, avérons
par un sanglot d’aimer qui sur les lèvres pleure
Telle oraison de mains aux lueurs d’environs
qui s’éteignaient la sœur de l’onde qui ruisselle :
Que la révolte des Tresses aux doigts larrons
Trame sur le vainqueur l’or d’orage qui meure !

Triomphaux, ô l’élan à la seule, avérons
au soleil qu’ensanglante un empressement ivre
vers les mêmes passés de mensongers girons
Une envergure où prie une âme universelle :
Que le désastre puisse en les los nus et ronds
Tressaillir du long doute insonore de vivre !