Page:Ghil - Traité du verbe, 1886.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



Tout, au long de ce cahier écrit par M. Ghil, s’ordonne en vertu d’une vue, la vraie : le titre Traité du Verbe et les lois par maint avouées à soi seul, qui fixent une spirituelle Instrumentation parlée.

Le rêveur de qui je tiens le manuscrit fait pour s’évaporer parmi la désuétude de coussins ployés sous l’hôte du château d’Usher ou vêtir une reliure lapidaire aux sceaux de notre des Esseintes, permet que d’une page ou moins d’Avant-dire, je marque le point singulier de sa pensée au moment où il entend la publier.


Un désir indéniable à l’époque est de séparer, comme en vue d’attributions différentes, le double état de la parole, brut ou immédiat ici, là essentiel.

Narrer, enseigner, même décrire, cela va et encore qu’à