Page:Ghil - Traité du verbe, 1886.djvu/36

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L’opportunité de renier de trop puériles idées et d’énoncer intégrales ma pensée et ma volonté d’homme me somma de parler. Aussi, quelque soin de prendre date pour le prime salut, là-haut donné, à quelques viables vérités.


Maintenant, ce étant dit que l’on devait ouïr, muette et sourde à l’entourage mondain ma simplesse rentre pour n’en plus sortir en son Travail et son silence : cet espoir vague espéré, qui vers des certitudes s’élargit quand se solennise de harpes blanches le lent étoilement du grand ciel enténébré.



Au mois d’août 1885