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maître de l’Hôpital, effectuèrent leur retraite vers le rivage ; mais la mer était agitée et le nombre des vaisseaux insuffisant. Un grand nombre de fugitifs périrent dans les flots avant d’atteindre l’île de Chypre, où Lusignan pouvait se consoler de la perte de la Palestine. Le sultan fit démolir les églises et les fortifications des villes latines ; un motif de crainte ou d’avarice laissa libre l’accès du Saint-Sépulcre à la dévotion de quelques pèlerins, et un silence lugubre et solitaire régna sur la côte qui avait si long-temps retenti des querelles du monde[1].


fin du tome onzième.
  1. Voyez l’expulsion finale des Francs dans Sanut (l. III, part. XII, c. 11-22), Abulféda, Macrizis, de Guignes (t. IV, p. 162-164), et Vertot (t. I, l. III, p. 407-428).