Page:Gibbon - Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, traduction Guizot, tome 13.djvu/419

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
utile et flexible entre les mains du despotisme, 189. Sa tentative après la mort de Caligula, 198. Sa juridiction légale contre les empereurs, 252. Il déclare infâme la mémoire de Commode, auquel il avait prostitué l’encens le plus vil, ibid. Il condamne à mort l’usurpateur Julianus, et rend les honneurs divins à Pertinax, 282. Les soldats de Caracalla le forcent à mettre ce prince au rang des dieux, 331. Il voue à l’infamie la mémoire d’Héliogabale, 351. Déclare l’empereur Maximin ennemi public ; ratifie l’élection des deux Gordien faite en Afrique ; prend le commandement de Rome et de l’Italie, 408. Se prépare à soutenir une guerre civile, 409. Après la mort des Gordien, déclare empereurs Maxime et Balbin, 411. Est forcé par le peuple de nommer troisième empereur le jeune Gordien, 414. Repousse les Barbares devant Rome, II, 137. Gallien interdit aux sénateurs le service militaire, 138. Vengeance qu’ils exercent contre les amis et la famille de ce prince, 188. Singulière contestation entre le sénat et l’armée pour le choix d’un empereur, 244. Autorité et prérogatives de ce corps, 252. Elles expirent avec Probus, 258. Abaissement du sénat, 358. Il partage et favorise le mécontentement public contre les empereurs, d’Italie, 399. Il demande le rétablissement de l’autel de la Victoire, V, 339.
Sérapis, dont le temple était à Alexandrie, ne paraît pas être du nombre des dieux ou des monstres enfantés par la superstition des Égyptiens, 325. Description de ce temple, 354. Sa statue colossale est enveloppée dans la ruine de son temple et de sa religion, 358.
Sévère, favori de Galère, déclaré Auguste par ce prince, II, 396. Vient à Rome, trouve les esprits révoltés contre son autorité, 401. Il s’enfuit à Ravenne ; sa défaite et sa mort, 402 et suiv. Cruauté de Licinius à l’égard du fils de ce prince, 444.
Sévère (Alexandre). Déclaré César par Héliogabale, et dégradé bientôt par ce prince de son rang et de ses honneurs, protégé par les gardes prétoriennes, 349. Son avénement au trône, 352. Pouvoir de sa mère Mammée, ibid. Son administration sage et modérée, 355. Son éducation et son caractère vertueux, 356. Journal de sa vie, ibid. Il fait le bonheur des Romains, 359. Refuse le nom d’Antonin, 360. Entreprend de réformer l’armée, ibid. Sédition des gardes prétoriennes ; leur préfet Ulpien est massacré à ses pieds dans son palais, 362. Il soustrait l’historien Dion-Cassius à leur fureur, 364. Tumulte des légions ; fermeté qu’il déploie à cette occasion, 365 et suiv. Défauts de son règne et de son caractère, 367. Il est assassiné par ses troupes, 395. Sa prétendue victoire sur les Perses, II, 32. État des chrétiens sous le règne de ce prince et de ses successeurs, III, 223.
Sévère (Libius), empereur d’Occident. Son règne obscur et sans gloire, VI, 396.
Sévère (Septime), général de l’armée de Pannonie, se déclare contre l’usurpateur Julianus, I, 270. Son caractère,