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Obsédé par le désir de ce pays, qui, chaque anneée, s’exaltait en moi vers l’automne, et souhaitant enfin guérir — pro remedio animæ meæ, je projetai d’écrire un livre sur l’Afrique.
Je travaillai tout l’été d’après mes souvenirs. Souvenirs imprécis ; l’immédiatité leur manquait et je n’en savais plus rien faire. Je travaillais en vain. De ce pays je ne remémorais que les délices, ce qui
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