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le renoncement au voyage

le silence le son discret de la guzla. — M’approcherai-je ? — Pour quoi voir, qu’une échope très misérable, douze Arabes couchés, un musicien très probablement laid… Demeurons. Que la nuit entre en moi, s’insinue avec la musique… Un Arabe sort du café, s’avance vers moi, me croit ivre : et en vérité je le suis.

Lundi soir.

Retour à Alger.

Alger. Mardi.

Qu’il fait beau ! Plus un nuage au ciel. La mer est calme ; elle invite au voyage. Le sirocco, brusquement, est tombé ; avec lui la tem-

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