Page:Gide - Amyntas, 1906.djvu/276

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le renoncement au voyage

Oumach.

… Le vent s’éleva vers le soir. Nos chevaux ne tirèrent plus qu’avec peine et, dans le sable où les roues du break s’enfonçaient, s’effaçaient aussitôt nos traces. Que ce sable était beau ! Soulevé par les roues il retombait en chevelure blonde ; les roues en y entrant crissaient soyeusement…

À Sidi Okba j’achetai pour dix sous la petite flûte à cing trous que voici. Dans un couffin, elles étaient plusieurs, en roseau, chacune avec des dessins rouges. Celle que j’achetai était la plus petite, avec les plus simples dessins, Je ne la choisis pas pour ainsi dire ; entre

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