Page:Gide - Caractères, 1925.djvu/26

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de ne plus jamais remettre les pieds à l’église.

La vieille mère Dupuis est morte ; elle laisse tout son bien à Poldine, à la grande indignation de Rosalie, femme de ménage qui, tout en frottant les marches de l’escalier, bougonne ; on l’entend du premier :

— Et puis elle aura l’armouère ; avé tout plein d’linge ed’dans !… Et pis toute la vaisselle, et pis l’service à café… Et pis les deux bourgeoirs en espèce d’argent…

Ce matin, en remontant travailler, je la rencontre :

— Eh bien, Rosalie, la pauvre mère Dupuis est morte.

— On s’y attendait ben depuis

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