Page:Gide - Caractères, 1925.djvu/33

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tion de l’être, de sorte que celui-ci se divise et qu’une partie de soi reste en retard… Que reste-il ensuite de cette division ? Quelles traces ? Quelles vengeances secrètes peut préparer alors la part de l’être qui n’a pas trouvé place au festin ?

Ils s’inquiètent beaucoup trop de connaître ma pensée ; en écrivant, je n’ai souci, le plus souvent, que de la leur.

Le besoin d’écrire des romans n’est, il me semble, pas toujours très spontané, chez nombre de jeunes romanciers d’aujourd’hui. L’offre suit ici

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