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I
J’ai presque peine à comprendre aujourd’hui l’impatience qui m’élançait alors vers la vie. À vingt-cinq ans je n’en connaissais rien à peu près, que par les livres ; et c’est pourquoi sans doute je me croyais romancier ; car j’ignorais encore avec quelle malignité les événements dérobent à vos yeux le côté par où ils nous intéresseraient davantage, et combien peu de prise ils offrent à qui ne sait pas les forcer.
Je préparais alors, en vue de mon docto-