pour un enfant si jeune encore, ne soit un peu spécial.
— Quelle thèse ? fis-je, légèrement inquiet.
— La thèse pour son baccalauréat.
— Ah ! parfaitement, — résolu désormais à ne m’étonner plus de rien. — Sur quel sujet ? repris-je.
— Voici : Monsieur l’abbé craint que les sujets littéraires ou proprement philosophiques ne flattent le vague d’un jeune esprit déjà trop enclin à la rêverie… (c’est du moins ce que trouve Monsieur l’abbé). Il a donc poussé Casimir à choisir un sujet d’histoire.
— Mais, Madame, voici qui peut très bien se défendre. Et le sujet choisi c’est ?
— Excusez-moi ; j’ai peur d’estropier le nom… : Averrhoès.
— Monsieur l’abbé a sans doute eu ses raisons pour choisir ce sujet, qui, à première vue, peut en effet paraître un peu particulier.
— Ils l’ont choisi tous deux ensemble. Quant aux raisons que l’abbé fait valoir, je