qu’il faisait de son honnêteté, au bout de peu de temps m’exaspérèrent ; il devenait de plus en plus pressant, et tous moyens m’eussent parus bons, pour reconquérir mes aises – lorsqu’un événement inattendu vint donner à mes relations avec lui un caractère différent : Bocage, un certain soir, m’annonça qu’il attendait pour le lendemain son fils Charles.
Je dis : ah ! presque indifférent, ne m’étant, jusqu’alors, pas beaucoup soucié des enfants que pouvait bien avoir Bocage ; puis, voyant que mon indifférence l’affectait, qu’il attendait de moi quelque marque d’intérêt et de surprise :
– Où donc était-il à présent ? demandai-je.
– Dans une ferme modèle, près d’Alençon, répondit Bocage.
– Il doit bien avoir à présent près de… continuai-je, supputant l’âge de ce fils dont j’avais ignoré jusqu’alors l’existence, et parlant assez lentement pour lui laisser le temps de m’interrompre…