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la porte étroite

de cette enfant aimable nous servit sans doute ; je ne retrouvai pas la gêne intolérable de la veille ; la conversation s’établit bientôt aisément entre nous trois et beaucoup moins futile que je ne l’aurais d’abord pu craindre. Alissa sourit étrangement lorsque je lui dis adieu ; il me parut qu’elle n’avait pas compris jusqu’alors que je partais le lendemain. Du reste, la perspective d’un très prochain revoir enlevait à mon adieu ce qu’il eût pu avoir de tragique.

Pourtant, après dîner, poussé par une vague inquiétude, je redescendis en ville, où j’errai près d’une heure avant de me décider à sonner de nouveau chez les Bucolin. Ce fut mon oncle qui me reçut. Alissa se sentant souffrante était déjà montée dans sa chambre et sans doute s’était aussitôt couchée. Je causai quelques instants avec mon oncle, puis repartis…

Si fâcheux que fussent ces contretemps, en vain les accuserais-je. Quand bien même tout