si bas, que ce mot, je le devinai plutôt que je ne pus l’entendre.
Tout mon bonheur ouvrait les ailes, s’échappait de moi vers les cieux.
— Je n’y parviendrai pas sans toi, dis-je, et le front dans ses genoux, pleurant comme un enfant, mais d’amour et non point de tristesse, je repris : pas sans toi ; pas sans toi !
Puis ce jour s’écoula comme les autres jours. Mais au soir Alissa parut sans le petit bijou d’améthystes. Fidèle à ma promesse, le lendemain, dès l’aube, je partis.
Je reçus le surlendemain l’étrange lettre que voici, portant en guise d’épigraphe ces quelques vers de Shakespeare :
That strain again ; — it had a dying fall :
O, it came o’er my ear like the sweet south,
That breathes upon a bank of violets,
Stealing and giving odour. — Enough ; no more,
’Tis not so sweet now as it was before…