turellement ; parce que tu es tout occupé d’Alissa… Et comme elle me questionnait ! comme elle buvait mes paroles ! Son intelligence s’est rudement développée, depuis un an. Je ne sais où tu avais pu prendre qu’elle n’aimait pas la lecture ; tu crois toujours qu’il n’y en a que pour Alissa… Mais, mon cher, c’est étonnant tout ce qu’elle connaît ! Sais-tu à quoi nous nous sommes amusés avant le dîner ? À nous remémorer une Canzone de Dante ; chacun de nous récitait un vers ; et elle me reprenait quand je me trompais. Tu sais bien :
» Tu ne m’avais pas dit qu’elle avait appris l’italien.
— Je ne le savais pas moi-même, dis-je assez surpris.
— Comment ! Au moment de commencer la Canzone, elle m’a dit que c’était toi qui la lui avais fait connaître.
— Elle m’aura sans doute entendu la lire