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la porte étroite

— Non plus… non, pas précisément.

Je secouais la tête tristement.

— As-tu peur qu’elle ne t’aime plus ?

— Oh ! non ; ce n’est pas cela que je crains.

— Mon pauvre enfant, si tu veux que je te comprenne, il faut t’expliquer un peu plus clairement.

J’étais honteux et désolé de m’être laissé aller à ma faiblesse ; ma tante restait sans doute incapable d’apprécier les raisons de mon incertitude ; mais, si quelque motif précis se cachait derrière le refus d’Alissa, ma tante, en l’interrogeant doucement, m’aiderait peut-être à le découvrir. Elle y vint d’elle-même bientôt :

— Écoute, reprit-elle : Alissa doit venir demain matin arranger avec moi l’arbre de Noël ; je verrai bien vite de quoi il retourne ; je te le ferai savoir au déjeuner, et tu comprendras, j’en suis sûre, qu’il n’y a pas de quoi t’alarmer.


J’allai dîner chez les Bucolin. Juliette,