Page:Gide - Le Journal des Faux-monnayeurs 1926.djvu/113

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Cuverville. Mai 1925.


Je crains la disproportion entre la première et la deuxième partie — et que celle-ci, tout compte fait, ne se découvre sensiblement plus courte. Encore que les fins précipitées me plaisent, et que j'aime à donner à mes livres l'aspect du sonnet qui commence en quatrains et finit en tercets. Il me paraît toujours inutile d'expliquer tout au long ce que le lecteur attentif a compris; c'est lui faire injure. L'imagination jaillit d'autant plus haut que l'extrémité du conduit se fait plus étroite, etc... Pourtant, ce matin, j'en viens à considérer l'avantage qu'il y aurait à diviser le livre en trois parties. La première (Paris) s'arrêtant au chapitre XVI. La seconde comprenant les huit chapitres