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Page:Gide - Les Nourritures terrestres.djvu/154

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20 juillet, 2 h. du matin.

Lever. — Dieu est ce qu’il faut le moins faire attendre, criai-je en me lavant ; si tôt levé qu’on soit, on voit toujours de la vie qui circule ; plus tôt couchée, elle s’était moins que nous fait attendre.

Aurores vous étiez nos plus chères délices. —
Printemps ! aurores des étés !
Printemps de tous les jours, aurores !

Nous n’étions pas encore levés
Lorsque les arcs-en-ciel parurent…
… et jamais assez matinales,
Où pas vespérales alors
Autant qu’il faudrait pour la lune…

Sommeils.

J’ai connu les sommeils de midi, l’été — les sommeils du milieu du jour — après le travail commencé de trop bonne heure ; les sommeils accablés.