Page:Gide - Les Poésies d’André Walter, 1922.djvu/42

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Ô tache sur la peau délicate ! — un peu d’eau claire
Où tremper ses pieds nus dans le flot de la mer —
Vague, et déjà la nuit s’y serait bien passée
Mais voici que s’écoule entre tes doigts ouverts
Cette eau de crépuscule où tu fusses lavée.

L’eau tiède faisait un clapotement triste
Le long de la grève solitaire.