Page:Gide - Numquid et tu, 1926.djvu/19

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Il est vrai, ce début de l’épître aux Romains est confus, plein de redites, fastidieux pour celui qui n’est pas sensible au pathétique effort de l’apôtre pour dégager une vérité si nouvelle, qu’il sent de toute son âme, et non confusément, mais qui se dérobe à la prise et qui lutte avec lui comme un ange, et qui se débat.

Non pas la loi : la grâce. C’est l’émancipation dans l’amour, — et